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19 de noviembre de 2017

Catalogne : les humoristes catalans ne font pas rire les policiers espagnols, ils les poursuivent pour "injures"

"Les limites de la liberté d'expression ont été dépassées", a estimé un porte-parole du principal syndicat de policiers espagnols.

"Les limites de la liberté d'expression ont été dépassées", a estimé un porte-parole du principal syndicat de policiers espagnols. PHOTO/AFP JOSEP LAGO

La police espagnole peut être susceptible: elle poursuit en justice des humoristes pour avoir raillé les forces de l'ordre envoyées en Catalogne pour empêcher le référendum d'autodétermination interdit, les accusant d'injures envers des policiers.
Eduard Biosca, humoriste de la radio catalane RAC1, qui campe un personnage caricatural dénommé "el senor Bohigues", a indiqué ce vendredi à l'AFP avoir reçu une convocation devant le juge pour janvier.
En cause, une émission du 20 octobre dans laquelle son personnage déclarait: "les 10.000 premiers rats sont arrivés de Madrid", à propos des conditions de vie sur le ferry où logeaient les policiers envoyés en Catalogne par le gouvernement espagnol.
Il commentait ainsi des doléances de policiers sur la présence de ces rongeurs sur le bateau.
"J'interprète un personnage qui est un pilier de bar, bavard et idiot, qui se met tout le monde à dos. Cela fait dix ans, et je n'ai jamais parlé en mon nom dans cette émission", a déclaré Eduard Biosca, qui souligne être "humoriste", et non "journaliste".
La plainte pour "injures", accusation passible d'amende, a été confirmée de source policière. Il s'agit de la deuxième action de ce type engagée récemment par la police nationale, après celle visant la revue satirique "El Jueves".
Dans un article du 5 octobre, El Jueves avait ironisé sur les forces de l'ordre qui "avaient épuisé toutes les réserves de cocaïne en Catalogne".
L'auteur de l'article, Joan Ferrus, a été entendu jeudi par un juge d'instruction à Barcelone, plus d'une semaine après la comparution du directeur de la revue, Guillermo Martinez-Vela.
"C'est un article humoristique. Tous nos lecteurs comprennent bien qu'il s'agit de fiction, nous ne voyons là aucune injure", a déclaré à l'AFP Guillermo Martinez-Vela.
Mais cet humour n'a pas été du goût des policiers. "Les limites de la liberté d'expression ont été dépassées", a estimé un porte-parole du SUP, syndicat majoritaire, qui a mis en avant "le contexte très sensible" dans lequel l'article avait été publié.
Les relations entre la police nationale et de nombreux Catalans se sont envenimées quand les forces de l'ordre ont tenté d'empêcher le référendum interdit du 1er octobre, parfois à coups de matraque et de balles de caoutchouc, des scènes violentes qui ont fait le tour du monde.

http://www.lindependant.fr/

5 de octubre de 2017

Le SAF soutien le communiqué de l’AED*-EDL sur les évènements en Catalogne

Les évènements du 1er octobre en Catalogne sont très graves en démocratie. Aussi condamnons-nous, avec indignation, les actions menées par la Policía Nacional et la Guardia Civil qui se sont attaquées de façon générale aux droits fondamentaux des personnes tels que le droit à la santé et à l’intégrité physique, le droit à la participation politique, de réunion et de manifestation et le droit de voter et d’exprimer librement ses idées.
Les forces de police espagnoles ont agi d’une manière totalement disproportionnée et injustifiée, dans un contexte de protestation passive et pacifique, sans qu’aucun acte de provocation ou de violence n’ait été commis.
Le premier objectif de l’action de la police était d’effrayer la population afin de les dissuader d’aller voter (sans qu’il soit ici question de dire si le vote avait ou non une valeur juridique). En outre, l’action concrète sur le terrain de la garde civile et de la police nationale a dépassé l’ordre de l’autorité judiciaire. En réalité ces corps de police avaient besoin d’une justification pour agir violemment, avec haine, contre l’indépendantisme, justification que cette décision judiciaire leur a fournie. Cela explique les agressions gratuites et cruelles contre les citoyens qui étaient dans les bureaux de vote et la destruction systématique des locaux et du mobilier public dans les écoles.
L’action de la police a transgressé la loi par l’utilisation de la violence indiscriminée généralisée contre la population et de matériaux anti-émeutes tels que des balles en caoutchouc ou des gaz lacrymogènes, strictement interdits dans les situations où il n’y a pas de danger grave, ce qui était le cas, mais des millions de personnes exerçant des droits fondamentaux dans une attitude pacifique. Outre les dommages physiques – jusqu’à présent plus de 870 blessés – et psychiques leurs actes ont empêché des milliers de personnes de voter, par une action répressive sans précédent au niveau européen. Leurs actions n’ont même pas respecté les personnes dans des situations de vulnérabilité telles que les personnes âgées, elles s’en sont prises à l’intégrité sexuelle des femmes et ont causé de nombreux dommages aux équipements appartenant à la collectivité.
Cette action répressive généralisée et disproportionnée contre tous les citoyens d’un territoire sans distinction est contraire aux règles de tout état démocratique.
L’AED considère que le problème  réside dans la faiblesse politique du gouvernement espagnol pour aborder démocratiquement une revendication politique, et dénonce l’instrumentalisation de la police, des procureurs, et des juges qui ne devraient être ni les agents ni les arbitres dans un conflit politique de cette nature. Finalement, l’AED souligne l’impressionnant silence des institutions de l’UE à l’égard de ce conflit.
*Le SAF est membre de l’AED (Avocats européens démocrates)
Communiqué du 2 octobre 2017

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