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miércoles, 20 de septiembre de 2017

"Prepárense para lo peor": China prohíbe a los jefes de las bolsas de bitcóin salir del país


Publicado: 20 sep 2017 17:20 GMT
La nueva medida de las autoridades del gigante asiático augura para los inversores en las 'minerías' de la criptomoneda un futuro difícil.
"Prepárense para lo peor": China prohíbe a los jefes de las bolsas de bitcóin salir del país
Apertura de un punto de venta de bitcoines, Hong Kong, 2014.
Bobby Yip / Reuters
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Las autoridades chinas han prohibido a los ejecutivos de las bolsas de bitcóin salir del país, informó el lunes pasado el diario 'Beijing News' citando fuentes cercanas a la industria. Sumado a la decisión de cerrar las plataformas del intercambio de la criptomoneda en el territorio de China, la medida está causando una seria preocupación a los inversores en la divisa.
La información ha sido confirmada por el diario 'Australia's Financial Review' (AFR), que recoge el testimonio de una fuente cercana a Huobi, una de las principales bolsas de bitcóin en China. Según esta, el fundador de la empresa fue obligado a "informar a las autoridades y a colaborar con ellas en cualquier momento".
En los últimos, el 90% de toda la compraventa mundial de bitcoines correspondía a China, pero actualmente la cuota del gigante asiático se sitúa en el 10%, lo que se debe en gran medida a la presión regulatoria ejercida por las autoridades en los últimos meses.
Un operador anónimo que actúa en China reveló a AFR que no guarda "optimismo sobre el futuro del bitcóin en China". "En teoría el negocio [de forma sumergida] puede continuar, pero creo que será cada vez más complicado", explicó.
La cotización del bitcóin ha disminuido un 20% desde comienzos de mes tras alcanzar un récord de los 4.950 dólares el 1 de septiembre.

RT

Escenas del 20 de septiembre, el día en que el pueblo catalán se levantó...












Catalogne : manifestations après l’arrestation de membres du gouvernement régional

Madrid a décidé d’enquêter tous azimuts pour empêcher l’organisation d’un référendum d’autodétermination, interdit par la justice. Des milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Barcelone.

Temps de lecture : 3 min
L’exécutif séparatiste de Catalogne a décidé d’organiser coûte que coûte un référendum d’autodétermination, le 1er octobre. EEMILIO MORENATTI / AP
Des milliers de Catalans sont descendus dans la rue mercredi 20 septembre, à la suite de l’arrestation d’une douzaine de membres du gouvernement régional. « Les forces d’occupation dehors ! », criaient certains manifestants à Barcelone. Scandant « Nous voterons ! » et chantant l’hymne catalan ou encore L’Estaca, hymne antifraquiste, des indépendantistes de tous bords ont afflué en particulier devant le département des affaires économiques de la Generalitat, l’exécutif catalan.
La tension entre le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy et l’exécutif séparatiste de Catalogne ne retombe pas. Ce dernier a décidé d’organiser coûte que coûte un référendum d’autodétermination le 1er octobre, ignorant son interdiction par la Cour constitutionnelle. La garde civile a arrêté, mercredi 20 septembre, Josep Maria Jove, secrétaire général de la vice-présidence de Catalogne. Il est l’adjoint d’Oriol Junqueras, vice-président et conseiller à l’économie et aux finances du gouvernement autonome de Catalogne.
Une porte-parole de la garde civile a confirmé « treize arrestations de hauts responsables du gouvernement de Catalogne et vingt-deux perquisitions ».Un porte-parole de la Generalitat (exécutif catalan) a évoqué les départements des affaires économiques, extérieures et de la présidence. Les motifs des arrestations n’ont pas été énoncés par la garde civile ni par le ministère de l’intérieur. On ignorait mercredi si elles dureraient uniquement le temps des perquisitions ou si elles seraient suivies de placements en garde à vue pour interrogatoire.

Par ailleurs, près de 10 millions de bulletins de vote qui devaient être utilisés pour le référendum d’autodétermination ont été saisis dans la localité de Bigues, à 45 km au nord de Barcelone, a annoncé le ministre de l’intérieur.

« Résistons pacifiquement »

Le gouvernement « a suspendu de facto l’autonomie de la Catalogne et appliqué de facto un état d’urgence », a déclaré le président catalan, Carles Puigdemont, après ces arrestations. Il a accusé le gouvernement de Mariano Rajoy d’être « totalitaire » et de violer les « droits fondamentaux ».
« Résistons pacifiquement. Sortons pour défendre nos institutions de manière non violente », a tweeté de son côté Jordi Sanchez, le président d’un des principaux mouvements indépendantistes issus de la société civile, l’Assemblée nationale catalane (ANC). « Ils ont commis une grande erreur. Nous voulions voter et ils ont déclaré la guerre », a-t-il aussi écrit.
« Nous sommes des milliers à défendre nos institutions !! Nous n’oublions pas de sourire, de chanter et d’agir pacifiquement. Nous sommes en train de gagner. Vive la démocratie. »
Même le FC Barcelone, club emblème de l’identité catalane, a pris position mercredi, condamnant toute forme d’entrave au « droit à décider » de la région. « Le FC Barcelone manifeste publiquement son soutien à toutes les personnes, structures et institutions qui travaillent pour garantir » la défense du pays, de la démocratie, de la liberté d’expression et du droit à décider, a annoncé le club, disant vouloir respecter « la volonté de la majorité du peuple de Catalogne ».
En France, Benoît Hamon est le seul responsable politique à avoir pris position pour l’instant, en déplorant l’attitude du gouvernement espagnol. « Le gouvernement espagnol [avait] tort d’attiser la tension », a-t-il déclaré dans un tweet.

Série de perquisitions

Madrid a décidé d’enquêter tous azimuts pour empêcher l’organisation du référendum d’autodétermination, jugé anticonstitutionnel par la Cour constitutionnelle. M. Rajoy a assuré qu’il ne faisait que « son devoir » et a exigé que « cessent les menaces des [indépendantistes] radicaux à l’encontre des maires, des conseillers et des fonctionnaires qui défendent la légalité ».
Ces perquisitions sont menées au moment où les opérations de police se sont intensifiées depuis le week-end, avec la multiplication de saisies de matériel électoral, notamment d’affiches et de matériel de propagande électorale.
Mardi, la garde civile s’est félicitée d’avoir saisi 45 000 convocations destinées aux assesseurs des bureaux de vote qui doivent être en place pour le référendum prévu le 1er octobre. Selon un communiqué diffusé mardi soir, cela représente « 80 % des convocations nécessaires » pour doter les bureaux d’assesseurs. Ces saisies ont eu lieu dans plusieurs locaux de l’entreprise de courrier privé Unipost, a précisé la garde civile.
Les séparatistes sont majoritaires en sièges au Parlement régional depuis septembre 2015. Mais la société catalane est très partagée sur la question de l’indépendance, selon les sondages. Aux élections régionales de 2015, les indépendantistes avaient obtenu 47,6 % des suffrages et le camp soutenant le maintien en Espagne, 51,28 %. Plus de 70 % des Catalans souhaitent, cependant, pouvoir s’exprimer à travers un référendum en bonne et due forme, selon tous les sondages.

"The referendum must be considered in terms of class"



09/20/2017  Interview with Carlos Prieto, editor of the Spanish edition of the journal New Left Review 'and social activist R. La Torre La Marea Militant European social movements and editor of the Spanish edition of the journal New Left Review , among many other things, Carlos Prieto del Campo unapologetic addresses the issue of Catalan referendum. " To hold a consultation of this type is much broader than a mere draft political discussion between warring elites together to control their respective state apparatuses , " he argues. Do you support the proposed referendum in Catalonia on 1-O?

If there were a referendum should be raised completely different to the 1-0, which in my opinion does not withstand a legal nor political nor guarantees minimum technical analysis to be held consistently. If there is no minimum to celebrate something as important as a referendum consensus, consultation 1-0 fall under its own weight like a house of cards. If that happens, the Government calls elections and validates a majority in favor of reconsidering the situation of Catalonia in the Spanish State,the only consistent output would hold a referendum agreed with all the guarantees. And in that case I think the most reasonable option would be that consultation would be binding on both parties, the result, whatever it was, closed the debate for a reasonable time to give social stability, political, economic and even cultural the whole state. 

I understand, then, that it is in favor of a referendum agreement and consensus among the various political actors. Is that so?



Yes, as he indicated. It would be desirable that hypothetical query raised not only in terms of sovereignty by turning only about secession or not Catalan, but addressed as a political debate model of state organization in a horizon of constituent power on a large scale the whole state. If the hypothetical referendum no margin left to play with the plasticity of the organization form of the Spanish State, many things in the pipeline would remain and would produce a scenario of difficult poor management regarding the horsepower to thwart Spanish and Catalan of the dominant elites.

The Government argues that, today, a referendum on these characteristics is impossible to carry out because the unity of Spain is indivisible and also does not conform to the Constitution. What do you think? 

That the referendum does not comply with the Constitution and that no legal consistency has recognized to the Letrado Mayor of Parlament. But it should be clear that a referendum should not be understood only as a matter of sovereignty. What is actually is politically socioeconomic class units, which by definition is going to be transnational in the sense that today are integrated if Catalonia wants to be within the EU will be subject to a restriction of sovereignty experience like France, Italy, Romania, Spain or Germany,


If we go back to the whole process from Maastricht to today. From an organic conception of nationalism, one can argue that the proces is the crystallization of the plurisecular process that began in 1711. That does not stand the slightest historical analysis even the slightest analysis in terms of class struggle and secular antagonism against Catalan and Spanish, and is currently coping with power relations imposed by the neoliberal management, not the Spanish or Catalan economy, but the whole of the EU, which is the scene of natural political action of anti - systemic movements ruling classes .

Be very careful to put the referendum not as a clash of sovereignties and national essences but as a strategic discussion on how the economy or Catalan or Spanish social training in this entorn is inserted or is already very transnationalized, in good postnational part is already very avant la lettre or multinational and is actually operating with very strong restriction criteria sovereignty, as seen during the crisis. You have to read the process is not as strictly built around the concept of sovereignty, but around the battery of modern political concepts antagonists: in terms of class, production of a new social bloc, a new historical bloc.

Despite the acrimonious postures, do you think there may be some silver lining for understanding?

Would have a significant change occurs in the Spanish and Catalan politics. If the constellation of forces in Catalonia were only PDeCAT-ERC-CUP, there would be little chance that the thing is unblocked, the PP being in the national government. If you really Catalunya in Comú-can introduce other variables and debate that arises only in terms of closed sovereignty, it could create the space for such a referendum be inserted in the draft constitutional power to redefine the nature of the state; a formula which was much simpler to create political alternatives to break with the neoliberal model of management and, therefore, modify the possibilities of transforming the State is Spanish and the calculation of conservative Catalan political elites leading the process current.

Why the unwillingness of l PP of doing nothing?

Lack of mobility and response of some and the lack of political intelligence by others has led to this impasse. The PP does not move because he thinks that under current conditions any breakdown of the Spanish State is an absolute decline of the power of the state, and does not want under any circumstances that arises as a stage. On the other hand, a unilateral secession would have such socio - economic impact that the PP is very cautious, as the PSOE and can and Catalunya in Comú. PP immobility reflects a strategy that they do not know how to manage in original terms because they have a sovereignist and nineteenth - century conception of the state and the PP and the Government are the guarantors of the neoliberal status quo of the EU. 

Imobilism agreed that the two sides ...

Exactly, because both elites want to control the respective state apparatus maximum horizon of political action. Both blocks use a strong concept of sovereignty in the moment when the crisis of representation is higher and predation processes most scandalous public system. In addition, both parties have shown an absolute inability to raise a political process really key constituent with a very strong class content, a policy that wants to make tabula rasa with antiques that are nation-states as they are currently conceived, with tremendous pressure that the neoliberal EU governance and financial markets impose. That both blocks and are going through your head, while we can-Catalunya in Comú begins to turn a bit on that line.

The complexity of what it means to break, create, form a new political form is something that has much greater plasticity in terms of class, constitutional process antagonist anti - systemic, revolutionary, a vagatela of clashes between rotten sovereignties for decades, and since the crisis have expressed their absolute misery: from expelling immigrants to withdraw a health card, cause evictions ... Whereupon neither Catalan nor the Spanish government have moved a finger. A Spain without Catalonia imagine? My vindication of Spanish nationalism is zero. Politically it is possible without Catalonia and Spain Catalonia without Spain, although I think that's uninteresting.

 What interests me is to analyze the problem from a strict point of view of class: analyze the social, political and cultural balances that can result in production of historical blocks that make it possible to break the current neoliberal governance and the current model of rough segmentation capitalism is imposing globally and regionally. It makes me just a Spain torn a reconverted Spain, but want workforces, subaltern groups, large majorities can give a political leap that benefits them in terms of equality and radical justice and integral democratization of social life.If this is not achieved, really I do not know if it's worth the effort. Perversion of the debate is that the only horizon is the national constitution and sovereignty. 
Source: http://www.lamarea.com/2017/09/14/99764/

"El referéndum debe plantearse en términos de clase”


20-09-2017 


Entrevista a Carlos Prieto, editor de la edición española de la revista ‘New Left Review’ y activista social

R. La Torre
La Marea




Militante de los movimientos sociales europeos y editor de la edición española de la revista New Left Review, entre muchas otras cosas, Carlos Prieto del Campo aborda sin complejos la cuestión del referéndum catalán. “Celebrar una consulta de este tipo es de un calado mucho más amplio que una simple discusión política entre élites enfrentadas entre sí por controlar sus respectivos aparatos estatales”, argumenta.

¿Apoya el referéndum planteado en Cataluña para el próximo 1-O?

Si hubiera un referéndum debería ser totalmente distinto al planteado para el 1-0, que en mi opinión no resiste un análisis jurídico ni político ni de mínimas garantías técnicas para que se celebre con coherencia. Si no hay consenso mínimo para celebrar algo tan importante como un referéndum, la consulta del 1-0 caerá por su propio peso como un castillo de naipes. Si eso ocurre, el Govern convoca elecciones y revalida una mayoría a favor de reconsiderar la situación de Cataluña en el Estado español, la única salida coherente sería celebrar un referéndum pactado con todas las garantías. Y en ese caso creo que la opción más razonable sería que esa consulta fuera vinculante para ambas partes, cuyo resultado, fuera cual fuera, cerrara el debate durante un tiempo razonable para dar estabilidad social, política, económica y hasta cultural al conjunto del Estado.

Entiendo, entonces, que sí es partidario de un referéndum pactado y consensuado entre los distintos actores políticos. ¿Es así?

Sí, como indicaba. Sería de desear que esa hipotética consulta se planteara no solo en términos de soberanía girando únicamente en torno a la secesión o no de Cataluña, sino que se abordara como un debate político del modelo de organización estatal en un horizonte de poder constituyente a gran escala en el conjunto del Estado. Si en el hipotético referéndum no se dejara margen para jugar con la plasticidad de la organización de la forma del Estado español, se quedarían muchas cosas en el tintero y produciría un escenario de difícil gestión pobre en cuanto a la potencia del mismo para desbaratar los planes de las élites dominantes españolas y catalanas.

El Gobierno argumenta que, hoy por hoy, un referéndum de esas características es imposible llevarlo a cabo porque la unidad de España es indivisible y, además, no se ajusta a la Constitución. ¿Qué opina?

Que el referéndum no se ajusta a la Constitución y que carece de consistencia jurídica lo ha reconocido hasta el Letrado Mayor del Parlament. Pero debe quedar claro que un referéndum no debería ser entendido solo como una cuestión de soberanías. 
De lo que se trata en realidad es de cómo se integran políticamente unidades socioeconómicas de clase, que por definición va a ser transnacional, en el sentido de que hoy si Cataluña quiere estar dentro de la UE va a estar sometida a una restricción de la soberanía igual que experimentan Francia, Italia, Rumanía, España o Alemania, si nos retrotraemos a todo el proceso desde Maastricht hasta nuestros días. Desde una concepción orgánica del nacionalismo, se puede argumentar que el procés es la cristalización de ese proceso plurisecular que arrancó en 1711. Eso no resiste el más mínimo análisis histórico ni el más mínimo análisis en términos de lucha de clases y de antagonismo secular contra las clases dominantes catalanas y españolas, y en la actualidad de enfrentamiento contra las relaciones de poder impuestas por la gestión neoliberal, no de la economía española o catalana, sino del conjunto de la UE, que es el escenario de acción política natural de los movimientos antisistémicos.

Hay que tener mucho cuidado en plantear el referéndum no como un choque de soberanías ni de esencias nacionales sino como una discusión estratégica sobre cómo se inserta la economía o la formación social catalana o española en este entorno que está ya muy transnacionalizado, que en buena parte ya es muy postnacional o multinacional avant la lettre y que realmente está operando con criterios de restricción fortísima de la soberanía, como se ha visto durante la crisis. Hay que leer el proceso no cómo algo estrictamente construido en torno al concepto de soberanía, sino en torno a la batería de conceptos políticos antagonistas modernos: en términos de clase, de producción de un nuevo bloque social, de un nuevo bloque histórico.

Pese a lo enconado de las posturas, ¿cree que puede haber algún resquicio para el entendimiento?

Tendría que producirse un cambio importante en la política española y catalana. Si la constelación de fuerzas en Cataluña fueran solo PDeCAT-ERC-CUP, habría pocas posibilidades de que la cosa se desbloqueara, estando el PP en el Gobierno nacional. Si realmente Catalunya en Comú-Podemos introducen otro tipo de variables y de debate que no se plantee solo en términos de soberanía cerrada, sí podría crearse el espacio para que ese referéndum se insertara en ese proyecto de poder constituyente que redefiniera la naturaleza del Estado; una fórmula en la cual fuera mucho más simple crear alternativas políticas para romper con el modelo de gestión neoliberal y, por lo tanto, modificar las posibilidades de transformación de la forma Estado española y el cálculo de las élites políticas catalanas conservadoras, que lideran el proceso actual.

¿Por qué esa falta de voluntad del PP de no hacer nada?

La falta de movilidad y respuesta por parte de unos y la falta de inteligencia política por parte de otros ha llevado a esta situación de bloqueo. El PP no se mueve porque piensa que en las condiciones actuales cualquier tipo de disgregación del Estado español es una merma absoluta de la potencia del Estado, y no quiere bajo ningún concepto que eso se plantee como escenario. Por otra parte, una secesión unilateral tendría tal repercusión socioeconómica que el PP se muestra muy cauto, al igual que el PSOE y Podemos y Catalunya en Comú. La inmovilidad del PP responde a una estrategia que ellos no saben gestionar en términos originales porque tienen una concepción soberanista y decimonónica del Estado y el PP y el Govern son los garantes del statu quo neoliberal de la UE.

Un inmovilismo que ha convenido a las dos partes…

Exacto, porque ambas élites quieren controlar el aparato del Estado respectivo como horizonte máximo de acción política. Ambos bloques usan un concepto fuerte de soberanía en el momento mismo en que su crisis de representatividad es más alta y sus procesos de depredación del sistema público más escandalosos. Además, ambas partes han demostrado una absoluta incapacidad de plantear un proceso político en clave realmente constituyente con un contenido muy fuerte de clase, una política que quiera hacer tábula rasa con las antiguallas que son los Estados-nación tal como están concebidos actualmente, con la tremenda presión que la gobernanza neoliberal de la UE y los mercados financieros imponen. Eso a ambos bloques ni se les pasa por la cabeza, mientras que Podemos-Catalunya en Comú empieza a girar un poco en esa línea.

La complejidad de lo que supone romper, crear, constituir una nueva forma política es algo que tiene mucha mayor plasticidad en términos de clase, de proceso constituyente antagonista, antisistémico, revolucionario, que una vagatela de enfrentamientos entre soberanías podridas desde hace varias décadas, y que desde la crisis han manifestado su miseria de manera absoluta: desde expulsar a inmigrantes hasta retirarles la tarjeta sanitaria, provocar desahucios… Ante lo cual ni el gobierno catalán ni el español han movido un dedo.

¿Se imagina una España sin Cataluña?

Mi reivindicación del nacionalismo español es igual a cero. Políticamente sí es posible una España sin Cataluña y una Cataluña sin España, aunque a mí me parece que eso es poco interesante. Lo que me interesa es analizar el problema desde un punto de vista estricto de clase: analizar los equilibrios sociales, políticos y culturales que pueden dar lugar a producción de bloques históricos que hagan posible romper la actual gobernanza neoliberal y el actual modelo de durísima segmentación que el capitalismo está imponiendo global y regionalmente. A mí me da igual una España rota que una España reconvertida, pero sí quiero que las fuerzas de trabajo, los grupos subalternos, las grandes mayorías puedan dar un salto político que les beneficie en términos de igualdad y justicia radicales y de democratización integral de la vida social. Si eso no se consigue, realmente no sé si merece la pena el esfuerzo. La perversión del debate es que el único horizonte de constitución política es el nacional y el soberanista.
Fuente: http://www.lamarea.com/2017/09/14/99764/

Spanish police raid Catalan government buildings over fears of independence vote

  • Spanish police are reported to have raided several departments of Catalonia's regional government as tensions rise between Madrid and the pro-independence regional government over a banned independence referendum.
  • Several news reports state that Spain's Guardia Civil entered several departments of the Catalonian government this morning, arresting a junior minister, as they continue to seek more material related to the independence movement.

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